Broderie - Série botanique terminée
Et voilà ! 
J'ai terminé la série botanique consacrée aux modèles de Benedicte Reveilhac. Pour les références, c'est simple : les planches sont parues aux éditions de Saxe dans deux magazines hors-série de la collection Mains et Merveilles (aujourd'hui épuisés). Il y a toujours moyen de se procurer des kits à la boutique Alphabets Toulouse. Comme son nom l'indique, cette boutique est spécialisée dans les alphabets (voir les lettrines des douze mois de l'année, signées Reveilhac aussi).
Autrement il faut faire comme moi : chercher et trouver. En général, les bouquinistes ont des tonnes de choses intéressantes à des prix ridicules.
J'ai terminé la série botanique consacrée aux modèles de Benedicte Reveilhac. Pour les références, c'est simple : les planches sont parues aux éditions de Saxe dans deux magazines hors-série de la collection Mains et Merveilles (aujourd'hui épuisés). Il y a toujours moyen de se procurer des kits à la boutique Alphabets Toulouse. Comme son nom l'indique, cette boutique est spécialisée dans les alphabets (voir les lettrines des douze mois de l'année, signées Reveilhac aussi).Autrement il faut faire comme moi : chercher et trouver. En général, les bouquinistes ont des tonnes de choses intéressantes à des prix ridicules.
Je présente les trois modèles que j'ai choisis :
1. La fougère :
La fougère est réalisée entièrement au point de tige (pour la tige) et au point de bouclette et de chaînette (pour les feuilles). Mine de rien la grande fougère fait une bonne trentaine de centimètres en hauteur. La fougère est un des végétaux les plus anciens qui existent. On a retrouvé des fougères fossilisées datant de quelques 400 millions d'années !
C'est dire si c'est solide, comme plante. J'en ai dans mon jardin de poche (je devrais dire : ma cour herbue) et c'est à peu près la seule espèce qui survive sans aide et sans problème dans le trou humide qui me sert de coin de verdure. Voici donc deux images : la grande fougère, placée à gauche et la petite fougère dans le coin supérieur droit.
2. Le cynorhodon :
Ouiiiii, je sais, personne ne sait ce que c'est !
J'explique, pas de stress. 
Le cynorhodon, c'est le fruit du rosier sauvage (appelé aussi rosier des chiens -> Rosa Canina en latin). Pour la petite histoire, on fait de délicieuses gelées avec le cynorhodon. Le seul truc, c'est qu'il faut passer les fruits à l'étamine avant de les mettre à cuire. À l'intérieur, il y a en effet des petites graines qui ont les mêmes propriétés que le poil à gratter. C'est pour ça qu'en langage populaire, le cynorhodon est aussi appelé « gratte-cul ». 
Les fleurs du rosier sauvage sont toutes petites et ne ressemblent pas vraiment aux roses de jardin. Mais elles ont parfois un parfum très suave et les abeilles ne s'y trompent pas ! Pour les points, c'est du point de bourdon pour la branche et du point de chaînette pour les pédoncules (les petites tiges des fruits). Les fruits sont au passé plat et point de bouclette. Ci-dessous deux photos : la branche entière et un détail (toujours dans le coin supérieur droit).
3. Les fruits rouges :
J'en parlais dans le billet précédent : c'est par là que j'ai fini la série. J'ai eu du mal, mais Wonder Lisette n'abandonne ja-mais.
J'en suis donc venue à bout : c'est déjà bien. Bon, comme je le disais, j'ai vraiment eu beaucoup de difficultés avec le dernier modèle. Ce n'est pas aussi soigné que je l'aurais voulu, mais ça m'a obligée à faire des efforts. Ce qui fait progresser, ce sont les difficultés. Ce n'était donc pas une si mauvaise chose de s'être trompée de support. Mais c'est la dernière fois que je cède aux chants des Sirènes chez Ikea ! Les sets sur lesquels j'ai brodé viennent en effet d'une fin de série à un euro les trois sets. Je trouvais que la grosse toile de coton donnerait bien, avec des broderies de végétaux dessus. La couleur beige me faisait penser aux sacs de graines. Moi et mes idées farfelues ! Sur le set aux fruits rouges, il y a donc des framboises (mon fruit préféré), des fraises des bois, des cerises et des groseilles rouges. Tout ça me rappelle mes deux grands-mères. Chacune avait sa spécialité : la plus âgée faisait des confitures « à l'ancienne ». L'autre m'envoyait récolter ce qui poussait dans le fond de son jardin et qu'elle avait trop la flemme de cueillir elle-même. Pour ma peine, j'avais la permission de prendre un impôt privé sur mes rapines. Je ne m'en privais pas : j'avalais en moyenne la moitié du plat entre les arbustes et le seuil de la cuisine... 
Voici les photos de la série des fruits rouges : le modèle terminé, plus quelques détails dont les groseilles rouges. Au niveau des points, c'était plus élaboré. Du point de noeud, du point de tige, du passé plat et du passé empiétant, du point de feston et du point de bourdon, du point de chaînette et du point de bouclette.
Voilà, je peux conclure par un « Chéri ! J'ai envie de fraises ! »
Wonder Lisette