Gérer son budget - Le couple et le budget, le nerf de la guerre ?
Aujourd'hui je vais aborder un sujet que je connais à fond : le couple et les sous. Je ne reviendrai pas sur ma longue histoire. Il faudrait plusieurs romans fleuves pour la raconter.
Mais bon, pour résumer je dirais que j'ai connu à peu près tous les cas de figure qui peuvent se présenter dans une vie. Et le tout, en dix ans tout juste. Une période très instructive pendant laquelle je n'ai vraiment pas eu le temps de m'ennuyer
Alors d'après mon expérience, il y a tout de même certaines choses indispensables à prendre en compte quand on parle couple et budget.
1. Il était une fois la loi :
Quand on tombe amoureux, la dernière chose à laquelle on pense c'est au Code Civil. C'est une énorme erreur. Pendant qu'on se bécote sur les bancs publics, le législateur belge ne chôme pas. Et comme le législateur belge n'a pas la moindre idée de ce qu'est l'amour, vous voyez d'ici l'embardée. Que j'explique.
Lorsqu'on tombe amoureux, on n'a en principe qu'une envie : que ça continue. Très logiquement, on va vouloir croire que c'est pour toujours. Au moment de prendre des décisions, on verra les choses à trèèèèèès long terme. Voire totalement dans l'absolu, selon les cas.
Le législateur belge, lui, utilise la logique inverse. Il ne se demande pas en priorité : « comment faire pour que ça dure » mais plutôt « comment faire en cas que ça foire ». Du coup, quand il pond des lois, ce foutu législateur est en mode défensif et non en mode amoureux.
Ce qui débouche (parfois) sur des situations terribles, injustes, insolubles et complètement idiotes.
Le premier bon réflexe, après le coup de foudre, c'est donc d'aller voir dans le Code Civil dans quelle petite case on va se retrouver. Le législateur belge adore mettre les gens dans des cases.
En gros, aujourd'hui on a trois solutions. Par ordre de contrainte, ça donne : l'union libre, la cohabitation légale et le mariage. Il y a bien sûr des tas de possibilités différentes dans chaque solution. C'est pourquoi il faut LIRE les petits caractères du contrat de vie que le législateur belge IMPOSE à tout le monde dans ces trois cases.
Ce n'est pas parce qu'on est entièrement d'accord avec sa douce moitié sur la façon de gérer le budget du couple que tout est ok. On peut très bien avoir des petits arrangements en tête alors que le législateur a prévu tout le contraire. Et il sera impossible de suivre son plan si le Code Civil dit que ce n'est pas légal. Couiner ne servira à rien : le Code Civil est sourd comme un pot.
Conseil : voir un notaire d'urgence dès que le coup de foudre se confirme.
2. Jusqu'à ce que l'impôt nous sépare :
Il ne faut pas s'imaginer qu'on en est quitte une fois qu'on a déchiffré le Code Civil. L'État aime bien se déguiser : l'IPP est un de ses costumes favoris. L'IPP, je le rappelle, c'est l'Impôt sur les Personnes Physiques. C'est-à-dire les sous qu'il faut donner à l'État en plus des taxes. Et du servage (naaan, j'rigole ! Le servage, c'est d'un *autre* âge ).
Il y a 25 ans, c'était très simple de savoir quelle case fiscale était la plus avantageuse du point de vue des impôts. Du coup, pas mal de gens ont décidé de ne plus se marier. Il y en a même qui ont divorcé tout exprès, en s'aimant toujours aussi fort qu'avant.
Voyant ça, l'État a piqué une grosse crise et a revu le Code des Impôts de fond en comble. Résultat ? C'est devenu aussi compliqué que le mode de calcul des factures de la S.W.D.E. C'est vachement bien vu de la part de l'Impôt, je dirais.
Pourtant, quand l'Impôt braille à tue-tête que marié ou en union libre ça ne fait plus aucune différence fiscale, il faut se méfier un tout petit peu quand même. Ça ne coûte rien de dire les choses dans l'absolu. Mais chaque couple de namoureux est unique; on ne peut pas réduire tout le monde à une grosse moyenne statistique.
Conséquence ? Pour le budget du couple, de savants calculs sont indispensables avant de prendre les grandes décisions (comme un contrat de vie commune sans chichi ou un mariage en grande pompe). C'est un vrai tue-l'amour, tous ces comptes d'apothicaire ? Ben ça, c'est sûr ! Mais qui a dit que l'IPP était plus fleur bleue que le législateur belge ?
Conseil : décortiquer très soigneusement le guide explicatif de 100 pages que les impôts envoient avec la déclaration. Je sais que c'est pratiquement incompréhensible, mais il FAUT faire l'effort d'essayer de comprendre. Et si on ne pige vraiment pas, il FAUT aller enquiquiner les fonctionnaires des impôts pour qu'ils expliquent leur bazar en français normal. Et ne les lâcher QUE quand on a BIEN tout compris.
3. L'argent en couple, c'est pas tabou
Saint-Exupéry a dit un jour : « Aimer, ce n'est pas se regarder l'un l'autre, c'est regarder ensemble dans la même direction ». C'est une citation parfaite pour une cérémonie de mariage romantique à souhait.
Mais c'est aussi un sacré bon conseil, à mon avis. Quand on est raide amoureux de quelqu'un, on passerait des heures à le regarder en soupirant de bonheur. C'est merveilleux, mais c'est loin de suffire à la longue. Il arrivera toujours un moment où l'humeur béate des premiers jours cèdera la place à une période moins rose, du genre catastrophe imprévue. C'est là qu'on reconnaît les couples solides et ceux qui ne le sont pas. Ce n'est pas qu'une question d'amour, je précise tout de suite. On peut s'aimer à la folie et devoir se séparer en s'envoyant les meubles à la figure.
Les couples sont comme des entreprises, d'un point de vue du budget. La passion ne suffit pas : il faut des moyens, de l'investissement, de la recherche, des projets, des objectifs et, bien entendu, un budget soigné aux petits oignons.
On croit souvent que les sous et le couple ne vont pas ensemble. C'est un parti-pris qui a la vie dure et c'est bien dommage. Pourquoi l'argent serait-il encore un tabou pour le couple, alors que les galipettes ne le sont pas (plus) ?
Il faut parler d'argent dès le début et négocier ensemble les objectifs du couple. En priorité pour les sous. C'est trop bête de ne pas mettre le sujet sur la table, pour découvrir avec horreur, quand c'est trop tard, qu'on n'est absolument pas sur la même longueur d'ondes !
Conseil : un portrait chinois spécial sous dès le départ. Je rappelle que le portrait chinois c'est le petit jeu où on complète la phrase « si j'étais une couleur / un animal / un pays, je serais... » Le portrait chinois version les sous ça donnerait « si j'étais un compte d'épargne / une facture / un billet de 500 €, je serais... ». On complète le test chacun de son côté puis on compare les réponses. C'est radical !
4. On ne met pas tous ses oeufs dans le même panier
Et la banque, dans tout ça ? Du jour au lendemain, alors qu'on était tout seul au départ, voilà qu'on se retrouve avec une moitié dans sa vie. C'est magnifique, mais qu'est-ce qu'on fait à la banque ? Très tôt, parfois dans les minutes mêmes qui suivent la rencontre, se pose la question du « qui paie quoi ? » Par exemple : le dîner dans le restaurant où va se dérouler l'opération séduction. Dans la culture occidentale, c'est le Monsieur qui l'offre à la Dame. Jusque-là, c'est tout ce qu'il y a de plus simple. Mais par la suite, les choses risquent de se compliquer vachement.
Qui paie la contravention pour stationnement non autorisé ? Qui paie la vaccination du chien ? Qui paie les courses ? Le cadeau pour l'anniversaire de Tonton Léon ? La facture de la S.W.D.E. ?
Des fois, le couple dit à la banque : « à partir de maintenant nous deux ce n'est plus qu'un : mettez tout sur un seul compte et clôturez le reste ». C'est à mon avis une sottise monumentale. Non seulement les conséquences invisibles font les choux gras du législateur belge et de l'IPP, mais en plus on crée une zone de tension inutile et dangereuse dans le couple.
Jamais personne n'est entièrement d'accord sur tout avec sa moitié. Et c'est tant mieux : imaginez un peu comme ce serait barbant, à la longue, de dire les mêmes choses et de faire les mêmes trucs à longueur d'année. Le compte commun unique, c'est s'obliger à toujours être à 100 % d'accord avec l'autre pour chaque petit détail du budget. Je le dis tout net : c'est mission impossible.
Conseil : chacun son compte et un compte en commun. C'est un peu plus cher à la banque, évidemment. Mais ça permet d'avoir chacun son petit jardin secret. Le respect de l'intimité de l'autre c'est très important, dans le couple comme dans la vie. Et en plus ça permet de discuter très sereinement du point 3, quand on établit le budget du couple.
5. L'anniversaire du budget, ça se fête
Chaque année, à la date mémorable où ils se sont connus / embrassés pour la première fois / mariés, la plupart des couples consacrent quelques heures à fêter le souvenir de ce beau moment. C'est une tradition autant qu'une manière d'affirmer : « on s'aime toujours ». C'est aussi l'occasion de faire le point : tout ce qu'on a vécu de beau, tout ce dont on rêve encore, les petits détails qui ont tout changé, etc.
C'est bien vu de la part du couple, je dirais. En accordant leurs violons à intervalle régulier, les namoureux peuvent continuer de jouer juste.
Ce qui vaut en amour vaut doublement pour le budget. Faire le bilan régulièrement est capital pour le budget du couple. Se contenter de rester sur ses habitudes, c'est prendre un risque énorme : se retrouver dans une impasse. Ou, pire, carrément dans le mur. Il faut donc réserver une date anniversaire du budget dans le calendrier. Et fêter ses succès comme il se doit. Sans oublier de tirer les leçons de ses erreurs, bien entendu.
Conseil : une réunion au sommet au moins une fois par an. On met les lardons en consigne chez les grands-parents / les voisins / la meilleure copine. Puis on se la joue Ministres du Budget, avec jus d'orange frais et petits biscuits. On vérifie scrupuleusement les comptes, le bilan et les objectifs. Si on veut, on peut tirer la langue au banquier ou aux impôts par paperasse interposée. Mais l'ambiance détendue n'exclut pas qu'on travaille sérieusement. Et on ne quitte la salle de réunion que quand tout est bouclé pour au minimum les 12 mois suivants.
Parés pour la grande aventure ? Tous mes voeux de bonheur !
A très bientôt,
Wonder Lisette.
Mais bon, pour résumer je dirais que j'ai connu à peu près tous les cas de figure qui peuvent se présenter dans une vie. Et le tout, en dix ans tout juste. Une période très instructive pendant laquelle je n'ai vraiment pas eu le temps de m'ennuyer
Alors d'après mon expérience, il y a tout de même certaines choses indispensables à prendre en compte quand on parle couple et budget.
1. Il était une fois la loi :
Quand on tombe amoureux, la dernière chose à laquelle on pense c'est au Code Civil. C'est une énorme erreur. Pendant qu'on se bécote sur les bancs publics, le législateur belge ne chôme pas. Et comme le législateur belge n'a pas la moindre idée de ce qu'est l'amour, vous voyez d'ici l'embardée. Que j'explique.
Lorsqu'on tombe amoureux, on n'a en principe qu'une envie : que ça continue. Très logiquement, on va vouloir croire que c'est pour toujours. Au moment de prendre des décisions, on verra les choses à trèèèèèès long terme. Voire totalement dans l'absolu, selon les cas.
Le législateur belge, lui, utilise la logique inverse. Il ne se demande pas en priorité : « comment faire pour que ça dure » mais plutôt « comment faire en cas que ça foire ». Du coup, quand il pond des lois, ce foutu législateur est en mode défensif et non en mode amoureux.
Ce qui débouche (parfois) sur des situations terribles, injustes, insolubles et complètement idiotes.
Le premier bon réflexe, après le coup de foudre, c'est donc d'aller voir dans le Code Civil dans quelle petite case on va se retrouver. Le législateur belge adore mettre les gens dans des cases.
En gros, aujourd'hui on a trois solutions. Par ordre de contrainte, ça donne : l'union libre, la cohabitation légale et le mariage. Il y a bien sûr des tas de possibilités différentes dans chaque solution. C'est pourquoi il faut LIRE les petits caractères du contrat de vie que le législateur belge IMPOSE à tout le monde dans ces trois cases.
Ce n'est pas parce qu'on est entièrement d'accord avec sa douce moitié sur la façon de gérer le budget du couple que tout est ok. On peut très bien avoir des petits arrangements en tête alors que le législateur a prévu tout le contraire. Et il sera impossible de suivre son plan si le Code Civil dit que ce n'est pas légal. Couiner ne servira à rien : le Code Civil est sourd comme un pot.
Conseil : voir un notaire d'urgence dès que le coup de foudre se confirme.
2. Jusqu'à ce que l'impôt nous sépare :
Il ne faut pas s'imaginer qu'on en est quitte une fois qu'on a déchiffré le Code Civil. L'État aime bien se déguiser : l'IPP est un de ses costumes favoris. L'IPP, je le rappelle, c'est l'Impôt sur les Personnes Physiques. C'est-à-dire les sous qu'il faut donner à l'État en plus des taxes. Et du servage (naaan, j'rigole ! Le servage, c'est d'un *autre* âge ).
Il y a 25 ans, c'était très simple de savoir quelle case fiscale était la plus avantageuse du point de vue des impôts. Du coup, pas mal de gens ont décidé de ne plus se marier. Il y en a même qui ont divorcé tout exprès, en s'aimant toujours aussi fort qu'avant.
Voyant ça, l'État a piqué une grosse crise et a revu le Code des Impôts de fond en comble. Résultat ? C'est devenu aussi compliqué que le mode de calcul des factures de la S.W.D.E. C'est vachement bien vu de la part de l'Impôt, je dirais.
Pourtant, quand l'Impôt braille à tue-tête que marié ou en union libre ça ne fait plus aucune différence fiscale, il faut se méfier un tout petit peu quand même. Ça ne coûte rien de dire les choses dans l'absolu. Mais chaque couple de namoureux est unique; on ne peut pas réduire tout le monde à une grosse moyenne statistique.
Conséquence ? Pour le budget du couple, de savants calculs sont indispensables avant de prendre les grandes décisions (comme un contrat de vie commune sans chichi ou un mariage en grande pompe). C'est un vrai tue-l'amour, tous ces comptes d'apothicaire ? Ben ça, c'est sûr ! Mais qui a dit que l'IPP était plus fleur bleue que le législateur belge ?
Conseil : décortiquer très soigneusement le guide explicatif de 100 pages que les impôts envoient avec la déclaration. Je sais que c'est pratiquement incompréhensible, mais il FAUT faire l'effort d'essayer de comprendre. Et si on ne pige vraiment pas, il FAUT aller enquiquiner les fonctionnaires des impôts pour qu'ils expliquent leur bazar en français normal. Et ne les lâcher QUE quand on a BIEN tout compris.
3. L'argent en couple, c'est pas tabou
Saint-Exupéry a dit un jour : « Aimer, ce n'est pas se regarder l'un l'autre, c'est regarder ensemble dans la même direction ». C'est une citation parfaite pour une cérémonie de mariage romantique à souhait.
Mais c'est aussi un sacré bon conseil, à mon avis. Quand on est raide amoureux de quelqu'un, on passerait des heures à le regarder en soupirant de bonheur. C'est merveilleux, mais c'est loin de suffire à la longue. Il arrivera toujours un moment où l'humeur béate des premiers jours cèdera la place à une période moins rose, du genre catastrophe imprévue. C'est là qu'on reconnaît les couples solides et ceux qui ne le sont pas. Ce n'est pas qu'une question d'amour, je précise tout de suite. On peut s'aimer à la folie et devoir se séparer en s'envoyant les meubles à la figure.
Les couples sont comme des entreprises, d'un point de vue du budget. La passion ne suffit pas : il faut des moyens, de l'investissement, de la recherche, des projets, des objectifs et, bien entendu, un budget soigné aux petits oignons.
On croit souvent que les sous et le couple ne vont pas ensemble. C'est un parti-pris qui a la vie dure et c'est bien dommage. Pourquoi l'argent serait-il encore un tabou pour le couple, alors que les galipettes ne le sont pas (plus) ?
Il faut parler d'argent dès le début et négocier ensemble les objectifs du couple. En priorité pour les sous. C'est trop bête de ne pas mettre le sujet sur la table, pour découvrir avec horreur, quand c'est trop tard, qu'on n'est absolument pas sur la même longueur d'ondes !
Conseil : un portrait chinois spécial sous dès le départ. Je rappelle que le portrait chinois c'est le petit jeu où on complète la phrase « si j'étais une couleur / un animal / un pays, je serais... » Le portrait chinois version les sous ça donnerait « si j'étais un compte d'épargne / une facture / un billet de 500 €, je serais... ». On complète le test chacun de son côté puis on compare les réponses. C'est radical !
4. On ne met pas tous ses oeufs dans le même panier
Et la banque, dans tout ça ? Du jour au lendemain, alors qu'on était tout seul au départ, voilà qu'on se retrouve avec une moitié dans sa vie. C'est magnifique, mais qu'est-ce qu'on fait à la banque ? Très tôt, parfois dans les minutes mêmes qui suivent la rencontre, se pose la question du « qui paie quoi ? » Par exemple : le dîner dans le restaurant où va se dérouler l'opération séduction. Dans la culture occidentale, c'est le Monsieur qui l'offre à la Dame. Jusque-là, c'est tout ce qu'il y a de plus simple. Mais par la suite, les choses risquent de se compliquer vachement.
Qui paie la contravention pour stationnement non autorisé ? Qui paie la vaccination du chien ? Qui paie les courses ? Le cadeau pour l'anniversaire de Tonton Léon ? La facture de la S.W.D.E. ?
Des fois, le couple dit à la banque : « à partir de maintenant nous deux ce n'est plus qu'un : mettez tout sur un seul compte et clôturez le reste ». C'est à mon avis une sottise monumentale. Non seulement les conséquences invisibles font les choux gras du législateur belge et de l'IPP, mais en plus on crée une zone de tension inutile et dangereuse dans le couple.
Jamais personne n'est entièrement d'accord sur tout avec sa moitié. Et c'est tant mieux : imaginez un peu comme ce serait barbant, à la longue, de dire les mêmes choses et de faire les mêmes trucs à longueur d'année. Le compte commun unique, c'est s'obliger à toujours être à 100 % d'accord avec l'autre pour chaque petit détail du budget. Je le dis tout net : c'est mission impossible.
Conseil : chacun son compte et un compte en commun. C'est un peu plus cher à la banque, évidemment. Mais ça permet d'avoir chacun son petit jardin secret. Le respect de l'intimité de l'autre c'est très important, dans le couple comme dans la vie. Et en plus ça permet de discuter très sereinement du point 3, quand on établit le budget du couple.
5. L'anniversaire du budget, ça se fête
Chaque année, à la date mémorable où ils se sont connus / embrassés pour la première fois / mariés, la plupart des couples consacrent quelques heures à fêter le souvenir de ce beau moment. C'est une tradition autant qu'une manière d'affirmer : « on s'aime toujours ». C'est aussi l'occasion de faire le point : tout ce qu'on a vécu de beau, tout ce dont on rêve encore, les petits détails qui ont tout changé, etc.
C'est bien vu de la part du couple, je dirais. En accordant leurs violons à intervalle régulier, les namoureux peuvent continuer de jouer juste.
Ce qui vaut en amour vaut doublement pour le budget. Faire le bilan régulièrement est capital pour le budget du couple. Se contenter de rester sur ses habitudes, c'est prendre un risque énorme : se retrouver dans une impasse. Ou, pire, carrément dans le mur. Il faut donc réserver une date anniversaire du budget dans le calendrier. Et fêter ses succès comme il se doit. Sans oublier de tirer les leçons de ses erreurs, bien entendu.
Conseil : une réunion au sommet au moins une fois par an. On met les lardons en consigne chez les grands-parents / les voisins / la meilleure copine. Puis on se la joue Ministres du Budget, avec jus d'orange frais et petits biscuits. On vérifie scrupuleusement les comptes, le bilan et les objectifs. Si on veut, on peut tirer la langue au banquier ou aux impôts par paperasse interposée. Mais l'ambiance détendue n'exclut pas qu'on travaille sérieusement. Et on ne quitte la salle de réunion que quand tout est bouclé pour au minimum les 12 mois suivants.
Parés pour la grande aventure ? Tous mes voeux de bonheur !
A très bientôt,
Wonder Lisette.