Être riche, c'est mal ?
Pas facile de suivre le rythme pour le moment. L'article de ce soir sera un peu différent. J'inaugure une nouvelle catégorie : La revue de presse. Parce que la Belgique, c'est bien plus que le plat pays des frites et de la bière.
Depuis quelques mois, en lisant quotidiennement les journaux, j'ai un peu de mal à reconnaître cette petite Belgique où je suis pourtant née. Plutôt de continuer à boire mon café de travers chaque matin, je me suis dit que ce serait bien de partager toutes ces infos sur Abracad'Argent. Et puisque justement, Abracad'Argent parle d'argent... commençons par une histoire de sous.
Hier, dans Le Soir et La Libre Belgique, s'étalait l'histoire de Laurent, condamné par le tribunal de Charleroi à rembourser la prime à la réhabilitation qu'il avait reçue de la Région Wallonne pour rénover sa maison.
Pour le résumé, voici le lien vers le site de RTL-Tvi : http://www.rtlinfo.be/info/votre_region/hainaut/315773/normal-d-etre-agresse-a-charleroi-si-on-montre-sa-richesse!
Ce n'est ni une blague ni une histoire belge : c'est la vérité toute crue.
Étant moi-même aux prises avec la restauration d'une maison comme celle de Laurent, je suis scandalisée par le jugement rendu.
Je précise que je n'ai pas eu le courage de demander de l'aide à la Région Wallonne : c'est tellement compliqué que j'ai abandonné. Et puis d'ailleurs, ce n'est pas avec 6.000 € qu'on fait la moindre chose dans une maison du XIXè siècle. C'est tout juste de quoi payer trois fenêtres. Et encore...
Je voudrais juste dire que je laisse en moyenne 47 % de mon salaire aux impôts chaque année. Plus les taxes. Plus le précompte immobilier. Plus la TVA. Plus les accises sur l'essence. Plus les impôts indirects. Etc. Au final, environ 80 % de ce que je gagne est vaporisé chaque année. Et je ne suis ni la seule dans le cas ni à plaindre !
Les indépendants comme Laurent n'ont qu'un semblant de couverture sociale, des pensions misérables et des impôts encore plus écrasants que les miens.
Et où va tout ce fric ? C'est simple : aux dépenses primaires de l'État. En priorité : la sécurité sociale (assurance maladie), le chômage, les pensions et les revenus d'intégration sociale ( = ce que gagnent les inactifs).
Alors avant d'accuser les « riches » d'être trop riches (faut pas déconner : c'est pas Warren Buffet, non plus...), moi je dis qu'il faudrait d'abord se rappeler que c'est avec le fric des « riches » (donc leur sueur) que les « pauvres » ont aujourd'hui de quoi bouffer en Belgique.
Et si la mode actuelle c'est de dire aux « riches » que s'ils se font trucider c'est bien fait pour leur pomme, alors il ne faut pas s'étonner que les « riches » plient bagage et aillent s'installer en France, au Grand-Duché de Luxembourg, en Suisse, en Espagne, en Australie, au Québec ou à... CAMBRIDGE !!!
Et comme on est imposé dans le pays où on travaille, je vous laisse conclure si ce serait bien vu de la part des « riches » en question.
Wonder Lisette
Depuis quelques mois, en lisant quotidiennement les journaux, j'ai un peu de mal à reconnaître cette petite Belgique où je suis pourtant née. Plutôt de continuer à boire mon café de travers chaque matin, je me suis dit que ce serait bien de partager toutes ces infos sur Abracad'Argent. Et puisque justement, Abracad'Argent parle d'argent... commençons par une histoire de sous.
Hier, dans Le Soir et La Libre Belgique, s'étalait l'histoire de Laurent, condamné par le tribunal de Charleroi à rembourser la prime à la réhabilitation qu'il avait reçue de la Région Wallonne pour rénover sa maison.
Pour le résumé, voici le lien vers le site de RTL-Tvi : http://www.rtlinfo.be/info/votre_region/hainaut/315773/normal-d-etre-agresse-a-charleroi-si-on-montre-sa-richesse!
Ce n'est ni une blague ni une histoire belge : c'est la vérité toute crue.
Étant moi-même aux prises avec la restauration d'une maison comme celle de Laurent, je suis scandalisée par le jugement rendu.
Je précise que je n'ai pas eu le courage de demander de l'aide à la Région Wallonne : c'est tellement compliqué que j'ai abandonné. Et puis d'ailleurs, ce n'est pas avec 6.000 € qu'on fait la moindre chose dans une maison du XIXè siècle. C'est tout juste de quoi payer trois fenêtres. Et encore...
Je voudrais juste dire que je laisse en moyenne 47 % de mon salaire aux impôts chaque année. Plus les taxes. Plus le précompte immobilier. Plus la TVA. Plus les accises sur l'essence. Plus les impôts indirects. Etc. Au final, environ 80 % de ce que je gagne est vaporisé chaque année. Et je ne suis ni la seule dans le cas ni à plaindre !
Les indépendants comme Laurent n'ont qu'un semblant de couverture sociale, des pensions misérables et des impôts encore plus écrasants que les miens.
Et où va tout ce fric ? C'est simple : aux dépenses primaires de l'État. En priorité : la sécurité sociale (assurance maladie), le chômage, les pensions et les revenus d'intégration sociale ( = ce que gagnent les inactifs).
Alors avant d'accuser les « riches » d'être trop riches (faut pas déconner : c'est pas Warren Buffet, non plus...), moi je dis qu'il faudrait d'abord se rappeler que c'est avec le fric des « riches » (donc leur sueur) que les « pauvres » ont aujourd'hui de quoi bouffer en Belgique.
Et si la mode actuelle c'est de dire aux « riches » que s'ils se font trucider c'est bien fait pour leur pomme, alors il ne faut pas s'étonner que les « riches » plient bagage et aillent s'installer en France, au Grand-Duché de Luxembourg, en Suisse, en Espagne, en Australie, au Québec ou à... CAMBRIDGE !!!
Et comme on est imposé dans le pays où on travaille, je vous laisse conclure si ce serait bien vu de la part des « riches » en question.
Wonder Lisette